Recherche du désenchantement

La nuit approchait a grand pas, notre maire enfila sa toge la plus sombre (noir sombre, quoi; elle reste noire grâce à ça euh... je m’égare) pour être discret dans la nuit du soir (Oo). Il essayait de se déplacer discrètement. Par exemple il fermait les portes sur la pointe des pieds et autres bouffonneries bien débiles mais très discrètes. Ce qu’il redoutait le plus c’était de voir de belles formes enroulées dans des habits violets (sélectionnés par sa perversité). S’il voyait Nedesia débouler, il risquait la crise cardiaque. Il ne voulait pas qu’elle vienne avec lui. Non pas parce qu’elle est incompétente (ce qu’il ne pense pas… et moi non plus ( ^,^’)) mais parce qu’elle le déconcentrera sans la vouloir (il y’a des choses nettement plus intéressantes à regarder qu’une suite de mots, même si y’a de très bon livre).

Bref il réussit à sortir de la mairie avec autant de réussite que Sam Fisher (mais avec beaucoup moins de classe, cela va de soit). Il parcourait les rues les plus miteuses de Waldorg. Il préférait passer par ces endroits pour éviter de croiser sa sorcière tant aimée (ou n’importe qui qu’il pouvait connaître). Son chemin se fit presque sans mésaventures ou… juste avec une…

Il traversait une auberge à serveuse… qui aime les gens avec de grosses bourses (deubeul sens niahaha). Une hôtesse dévêtue de très belle façon (ça y’est, vous allez tous croire que je suis un pervers) s’approcha de lui et lui dit un très aguicheur :
« -Salut beau… blanc de cheveux. Que dirais-tu de déstresser un coup? Tirer un trait sur tous tes soucis !
-Heu… c'est-à-dire que…
-Ce n’est rien. On reçoit souvent des gens qui n’ont jamais fait confiance à nos… services…
-Héhéhé, non calmez-tu… C’est que... »
Devant cette hésitation, la fille de joie lui mit sa main en plein dans le mille et lui dit sur un ton presque impératif (ton en restant doux et sensuel) :
« -Il y’a dès fois des personnes qui se sentent gênées par les femmes… Ne t’inquiète pas, on a de quoi te satisfaire aussi, hihi…
-Hein ? gueguegueue ?
-Ou alors c’est pour… ta première… mmm ?
-Mais non! Espèce de folle! Je passais juste par là pour que l’on me foute la paix!!! »
Tout les passants s’étaient retournés et le regardaient avec de grands yeux. Il lâchât un bref « Sur ce, bonne nuit ! » et il partit en courant…

La nuit était tombée depuis une demi-heure quand Bigyéti frappa à la porte de la tour de Blizband. Ce fut une gnome qui ouvra en ronchonnant. Elle lui interdit formellement de rentrer jusqu’à que notre ex-velu lui dit que la survie du monde dépendait du fait qu’il aille à cette bibliothèque. Il entra dans une grande salle remplie d’étagère remplie de livres plus ou moins vieux. Il alluma un de ses bâtons d’encens bénies (qui ne le quittaient plus) et sélectionna tout les bouquins parlant de désenchantements. Il posa tout ça sur une table et commença à les feuilleter en se tripotant les cheveux.

[à suivre]

Bigyéti recherchait furieusement depuis six heures. La bibliothécaire était partiedepuis beaucoup de temps déjà, mais lui il tenait à rester. Cela devait être son 67 livres qu'il déposait du coté des ouvrages inutiles. Notre maudit avait le visage déterrioré par la fatigue. Certais de ses cheveux commençaient à tomber telltement qu'il se grattait les cheveux. Cet endroit était un tout petit peu moins garni que le reste de son crâne. Son nez commençait à se boucher à cause de l'encens sacrée qui fumait depuis le début de la nuit. Ses yeux commençaient à avoir de petites rainures sanguines et ils étaient sérieusement cernés. L'ex-yéti était pale de fatigue et de faim, de plus il commençait à avoir du mal à rester assis normalement. Il commençait à s'avancer vers la table.

Le livre qui se présentait devant lui avait l'air vieux, même si il n'était pas du tout abîmé. Il avait très peu de pages, mais elles étaient lourdes et épaisses. Devant la couverture sans mots, l'ex-dégueu le jettat sur la table avec mépris. La légère lumière de la bougie faisait apparaitre une petite ombre en plein milieu de sa page qui venait de s'ouvrir. Il mit sa main dessus et sentit un relief. Les lettre n'étaient pas écrites mais gravés dans l'épaisseur du papier. Il était en train de tâter un passage pour neutraliser le bras droit de Kornettoh, et il comprit rapidement malgrès le drôle de concept du bouquin. L'ex-dégueu touchat la couverture et ce fut la stupéfaction. Le titre de l'ouvrage était "Déicide".

Il ouvrat grand les yeux et commençat tout de suite à trouver le chapitre concernant Démos. Il était dans les dieux mineurs. Big' ouvrat aux pages le concernant. Après une heure d'écriture à l'encens bénie (qui faisait une écriture marron et maladroite), le maire de Waldorg avait fait un parchemin où il était écrit:

Prendre les cristaux de personalités maléfiques dans les temples qui conviennent:
-La colère du désert des plaintes.
-L'agressivité du marécage de l'éternel agonie.
-Le mensonge de la ville de Schlipak.
-La haine des habitants mauves d'Okidta.
-La manipulation du château de Gzor.

-Placer la colère dans le centre du lieu concentrant les plus d'idiots.
-L'agressivité dans le centre du lieu concentrant le plus de combattants.
-Le mensonge dans le centre du lieu concentrant le plus grands nombres de personnes.
-La haine dans le village le plus insignifant de la Terre de Fangh.
-La manipulation dans le plus grand centre de savoir de la Terre de Fangh.

Démos sera humanifié à la place du cristal de la manipulation, se préparer à un rude combat.

Suite à l'épuisement, notre grand "blanc de cheveux" s'endormit sur le livre.

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