[aventure]La quête du pouvoir.

Voix Off :



"Ivanov attrape 1,2 kilos de poisson pas rapide, réquisitionné par l'Université."



Plissava, y'a une compte de l'Université? Elle commence à être riche ^^ .

Au bout d'un moment, il prit le coup de main et réussi à embrocher plusieurs poisson.

Après cette partie de pêche sportive, Ivanov rassembla tout son matériel et repartit vers le nord. Petit à petit, il se rapprochait lentement de la montagne. Il la voyait qui se dessinait plus nettement sur le ciel clair. Étonnamment, il ne poussait pas le même type de végétation que dans le reste de la forêt. Au lieu d'une flore sylvestre, la montagne était recouverte d'un épais maquis. Mais ce maquis était spécial car les arbustes n'étaient pas de la bonne couleur ; les arbres étaient tordus et des rochers de teintes étranges semblaient tenir en équilibre par l'opération du saint esprit.
Il marcha encore, une heure durant à travers la forêt, et au fur et à mesure qu'il avançait la végétation s'épaississait, devenait touffue, complètement désordonnée (bordélique quoi). Le sentier s'engouffrait dans la végétation hostile, on aurait dit que le passage avait était taillé avec des boules de feux car sur certaines ronces, leurs extrémités étaient encore noircies. De temps en temps, des ossements parsemaient le sol, les oiseaux s'étaient tus et par moments, on pouvait entendre le cri rauque des carnassiers volant.
Puis d'un coup, derrière un méandre du couloir, une falaise à escalader.
*Bloody hell, pourquoi je n'ai pas encore mon change-forme en chauve-souris ???*
Heureusement, les prises étaient abondantes mais l'ascension était tout de même équivoque. Par deux fois il faillit s'écraser lamentablement 30 mètres plus bas à cause d'une prise défectueuse.
Vingt minutes plus tard, Ivanov se hissa sur une corniche. Elle montait en pente douce vers le sommet. Le soleil tapait fort en cet heure de l'après-midi, et les réserves d'eau étaient presque à sec. Sa carte indiquait un torrent dans un kilomètre. Il marcha encore mais une fois arrivé devant l'endroit indiqué, seul un mince filet d'eau verdâtre coulait. Par prudence, Ivanov préféra ne pas y goûter. Il reprit son ascension un peu dépité mais confiant en se disant qu'il arriverait sûrement avant la tombée de la nuit.
La végétation, bien que toujours fournie, avait changé : les arbres se faisaient plus rares, elle était plutôt composés de buissons d'épineux, d'hautes herbes folles sèches, d'arbustes à feuilles persistantes et de plantes basses. La terre était sèche, le sol rocailleux. A quelques endroits, on pouvait deviner les vestiges d'un ancien incendie qui devait être à l'origine du changement de flore.
Encore deux heures il marcha inlassablement, montant avec résolution le sentier escarpé, trébuchant de temps en temps sur une pierre, se rattrapant in extrémis par un bâton qu'il avait ramassé sur le bas-côté. Il arriva enfin au sommet du Col de la Bure nommé ainsi parce que bien longtemps auparavant, un prêtre avait découvert ce col.
Ivanov s'arrêta un instant et contempla le panorama offert : derrière lui s'étendait la forêt de Schlipak mais devant était le plus extraordinaire : La montagne était en fait un volcan et le vieux sorcier habitait dans le cratère. Mais dans ce cratère, une chose le marquait : c'était la végétation dense comme dans une île tropicale. Il devait y avoir un microclimat soit naturel mais plus certainement magique. Et complètement en face du col, on pouvait apercevoir avec difficultés une cabane.
Plus motivé que jamais, Ivanov marcha allègrement sur le chemin qui traversait la curieuse forêt. Elle paraissait vivante, les oiseaux piaillaient gaiment, des écureuils sautaient de branches en branches, les insectes bourdonnaient dont notamment à son plus grand agacement des moustiques. Ici, tout était disproportionné : les fleurs rivalisant de beauté les unes les autres avec de magnifiques couleurs à combler un elfe, des fruits inconnus et peut-être comestibles de la taille d’une tête !
Enfin, la tête remplie de parfums exotiques, Ivanov arriva en vue de la cabane. Des lianes l’enlaçaient, des plantes sortaient de tous les côtés ; seul un mince filet de fumée sortant de ce qui avait dû être il y a fort longtemps une cheminée indiquait qu’il y avait toujours de la vie ; enfin du moins Ivanov l’espérait.
Se raclant discrètement la gorge, il appela :
"- Ohé, y'a quelqu'un ici ?"

La demeure de l'ermite, (car c'est cela qu'il s'agit) et une masure trapue, un peu écroulée sur soi-même et solidement ancrée sur le flanc de la montagne. Les murs extérieurs sont couverts d'épaisses planches de chêne.
La porte devant laquelle tu te tiens est constituée de plusieurs planches de bois verticales, gonflées par l'humidité. La poigné est ornée d'un crâne possédant des crocs.
A la surface du bois, on peut distinguer des griffures qui se révèlent être les mots d'une écriture incertaine:


Empruntez cette voie et vous ouvrirez
La Porte qui mène vers la damnation.
De Derrière vous surgirons des horreurs qui en veulent à votre âme,
Celle-Ci sera dévorée puis dissoute.
N'Ouvre pas cette porte, ou alors
Plus jamais tu ne vera les tiens.



(mais qu'est-ce que cela peut bien signifier ??)

La poignée résiste, la porte ne bouge pas.
Force-tu ?

La porte grince sous la force du coup mais ne cède pas. Elle demeure debout, droite et insolente.


[arf j'ai encore oublié de changer de compte, promis, je le ferais plus ^^]

[comme tu veux, ça ne me gène pas]
Un peu sonné, Ivanov constata avec agacements que la porte résistait à son assaut. Enervé, il remarqua qu'un rocher d'une taille honorable trônait juste en face de la porte, quelques mètres au dessus. Il alla vers le rocher et de toutes ses forces le poussa vers la descente. Au début, le roc refusa de bouger mais sous les coups du vampire enragé, il se mit en branle et dévala bruyamment la pente en direction de la porte...

La pierre voit sa trajectoire déviée comme par quelque volonté supérieure et finit sa course dans une crevasse qui déchirait le sol un peu plus loin.

la porte est intacte.

La pierre détala à toute vitesse la pente mais à deux mètres de la porte, une aspérité dans le terrain lui fit faire un faux rebond et elle dévia vers la droite au grand dam d’Ivanov rouge sous l’effort.
Déconcerté et à bout d’idées, il s’assit un instant en contemplant la cabane. Il lui revint alors un vieil adage d’un arrière oncle très éloigné :
- Comme le disait feux mon oncle Li-Feux (et non le contraire) : « si c’est bloqué, passe par derrière ! »
Fort de son idée, il se leva et alla inspecter l’arrière de la bicoque à la porte solide.

A l'arrière de la masure, à demi-caché par un rocher, on découvre un passage qui mène à une petite porte. Celle-ci n'a pas de poignée, mais est entre-ouverte vers l'intérieur.
Derrière, on perçois le bruit insistant d'un liquide qui bout à grosse bulles.
un vague odeur de souffre s'échappe de la porte.

Tu aperçois, sur un étagère, un rangée de fioles et éprouvettes. A côté, une décoction est en train de bouillonner sur un lit de braises, le tout dans un support en plomb. Tout ce joli matériel est disposé sur une paillasse en bois couverte de divers instruments de mesures, le long du mur. Une table dégagée trône au milieu de la pièce, et un genre de buffet dont les portes sont closes occupe le mur opposé. Une porte visiblement fermée se trouve juste en face de toi. Dans un coin, un robinet rouillé laisse tomber une gouttelette par intermitence.

Toc.
...
...
Toc.
...
...
Toc.
...

L'ambiance était étonnement calme. Juste le goute à goute oppressant brisant le silence.
Ivanov ne savait que faire, et ayant réfléchit, il appela d'une voix la plus assurée qu'il put :
- Y'a quelqu'un ici ?
Il tendit l'oreille en quête d'un bruit qui pourrait être humain. Toute cette atmosphère lui donnait la chaire de poule ; mais en observant avec attention le matériel entreposé, il y déduit que le mage devait essentiellement un alchimiste.

La fiole continue à bouillir de façon monotone, et de grosses bulles visceuses éclatent à sa surface par intermitence.
Aucun autre bruit - mis à part les gouttes du robinet- ne trouble l'atmosphère.
Même le vent à l'etérieur semble se calmer.

Sur la paillasse, parmi les objets présents, on peut apercevoir un petit calpin relié de cuir.

HRp :[ Un test de percepton ne te fait pas ouvrir les portes des meuble (comme le buffet), et ne te décris rien en très particulier, quand il s'agit de l'échelle de la pièce. Si tu veux plus de détail sur la porte, par exemple, tu doit aller la regarder en particulier. Si tu veux examiner tout, tu dois énuméré les choses que tu vas voir ("tout" n'est pas toujours très explicite). De plus , [perception] indique les choses que tu vois. Si tu veux par exemple bouger les fioles pour regarder derrière, fouiller dans les coins ou sous les meubles, il n'y a pas nécessairement besoin de test. (Un test de [fouille] à la rigueur...) Par contre, tu dois le dire. Le test de perception est requis lorsqu'il s'agit d'essayer de voir quelques choses de petits, caché, ou loin, d'entendre un son anormal, ou encore sentir une odeur particulière.
Bref, [perception] n'est pas le mot magique qui te permet de finir le scénar. En général, un bon Rp suffit, et le MJ devine les tests où ils se trouvent.
Tu peux aussi à tout moment poser des questions au MJ en le faisant en gras. Par exemple: " Elle est ouverte, la porte ?".
A éviter : " J'observe attentivement la porte pour voir si elle est close ou non... [test de perception] "
J'espere que cela clarifie un peu les choses, et ce n'est pas destiné à toi uniquement, mais à bon entendeur... ]

Parmi tout le bazar savamment organisé, Ivanov distingua un petit carnet de cuir posé négligemment sur un plan de travail. Il s'en y approcha prudemment en évitant les objets entreposés çà et là sur le sol. Il vérifia que le calepin n'était pas piégé et se mit à le lire.

[merci de ce cour ]

L'écriture est microscopique, et il fait relativement sombre.
Ivanov est un vampire, vivant dans les endroits sombre, il possède une meilleur vue dans l'obscurité.
Perception d'Ivanov modifié par le bonus: 13.
Lancer de 1d20 : ..... 18 !

Tu ne parviens pas à déchiffrer les pattes de mouches.
Tu constate juste que les feuille sont incroyblament fines. Le format de calpin est de 2,5 pouces sur 2 pouces.

Sur la paillasse, il n'y a rien d'autre de très intérressant à première vue. Certaine fioles et éprouvettes portent des étiquettes griffonnées d'inscriptions similaires à celles du calpin. Les instruments de mesure et de dosage sont d'une nature bien étrange pour quelqu'un n'ayant point étudié l'alchimie.
Principalement, on voit:
-Plusieurs éprouvettes sur un portoir, contenant des liquides de diverses couleurs
-une fiole qui bouillone sur un lit de braise
-un alambic en cuivre inutilisé
-une grosse fiole remplie d'un liquide vert et portant une étiquette - un crâne de mort surmontant deux tibias croisés-
-quelques contenant vides
-des outils à l'utilité pas bien définissable

Ivanov prit une petite fiole jaugée vide qu'il remplit précautionneusement du liquide verts qui appartenait à la grosse fiole ayant sur son étiquette le beau dessin. Une fois remplie jusqu'au trait de jauge [désolé, clin d'œil aux tp de physique], Ivanov rangea le petit flacon dans sa poche, allant rejoindre le calepin.

[il y a-t-il une autre porte ?]

Citation :

Une porte visiblement fermée se trouve juste en face de toi.

Il me semblait bien l'avoir dit ^^.