Petit topo: dans mon bahut, jfais du jeu de rôle sur table, entre midi/deux. On en fait plusieur, mais le plus intéressant est celui qui se nomme Earthdawn, vous connaissez peut-être.
Pour les autres, il s'agit d'un monde qui se rapproche de Naheulbeuk, les créatures jouables sont les trolls, les Nains, les elfes, les orcs, les humains, les Obsidiens (des golems de pierre, en gros), les T'skrangs (des lézards bipèdes) et les Silphelins, des espèces de fées de 40 cm de haut.
Je joue un maître d'armes Orc, qui répond au doux nom de Kamé Kaze. Si j'ai créé ce sujet, c'est pour vous démontrer que ma débilité personnelle est largement aussi puissante que celle des autres (allez voir ce que ça donne, tiens! Jvous met au défi d'y survire!)
Donc, je dresse ici un inventaire des conneries du Jdr sous forme d'un journal de mon Orc.
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La compagnie se compose de deux trolls guerriers, d'un troll nécromant et d'un troll maître d'armes; d'un Obsidien archer et d'un Obsidien élémentaliste; d'un humain élémentaliste aussi, je crois; d'une elfe archère; d'un Orc guerrier, de moi même; et... et d'un Nain, assez malmené, je dois dire, un Nain pilote (ouais, ya des dirigeables).
Je suis arrivé trois semaines après le début, sous la forme d'un mercenaire recruté sur le tas. J'ai rejoint la compagnie dans une ville de Nains, pendant une guerre civile provoquée par un conflit portant sur le choix d'un hymne. La compagnie devait créer son propre hymne à la paix et tuer le Nain qui avait propagé les combats. Je vous passe l'épisode du manoir hallucinogène où nous devions tuer le Nain, et où chacun a été victime d'un illusion (pour ma part, j'ai cru être enchaîné par une armée d'elfes, au fond d'une cave.) Juste une précision: la trolle guerrière a utilisé le Nain comme bélier pour défoncer la porte du manoir.
Ensuite, nous sommes sortis. Attaqués par une foule compacte de Nains, deux trolls se sont servis de ce qu'ils avaient trouvé dans le manoir, à savoir une porte pour deux et une tringle à rideaux chacun. Tenant la porte entre eux et les tringles pointées en avant, ils ont chargé comme des bourrins les Nains, ont fini par balancer la porte à 50 mètres sur un troll boiteux. La trolle guerrière (la défonceuse de portes) est montée sur une scène pour présenter l'hymne. A ce moment, un silphelin est apparu pour chanter un truc calmant, qui rendait tout le monde apathique, réduisant ainsi les combats.
Cette trolle guerrière a un tic assez énervant: du haut de ses deux mètres cinquante, elle aime à écraser les silphelins de 40 cm comme des mouches, en claquant des pattes.
Le silphelin s'est défendu, a pri littéralement une tringla à rideaux dans la tête, lancée depuis l'autre bout de la place (et un carreau d'arbalète, aussi). Le troll boiteux a rameuté ses amis (très puissants, au passage, en fait c'était une célébrité qu'on avait pas reconnue). Ils nous ont choppé, emmenés dans une taverne, demandé des explications etc. On s'est mis à leur service.
On n'avait pas grand chose à faire, et on est allés chasser dans le bois. On est tombés sur un T'skrang possédé par une Horreur (les méchants locaux, en gros). On l'a maîtrisé, ramené à la taverne, et on a été chargés d'aller tuer l'horreur, dans un petit château hanté à l'autre bout du continent. Comme il nous fallait des rations pour le voyage et que j'avais pas un rond, je suis parti chasser dans les bois. Un jet pour la dangerosité des bestioles: échec critique. Bon. Des lions. Et une dizaine. Ils ne m'avaient pas encore vu, et j'avais le choix entre prendre mes jambes à mon cou ou ma hache à deux mains. J'ai donc empoigné ma hache. J'étais seul, et chuis rapidement tombé sous le nombre (c'était de l'inconscience, jme suis retrouvé inconscient). Le reste de la compagnie a rapliqué et tué les bestioles, que j'avais quand même bien amoché, et récupéré toute la viande sans rien me laisser.
Entre temps, la trolle guerrière, qui était végétarienne, est partie chasser les salades à grands coups de hache. Jet de force. Jet d'esquive réussi pour la salade. Bon, elle a fini par être coupée.
On est finalement arrivés au village au dessus duquel se trouvait l'objectif. Sans trop de problèmes, sauf peut-être quatre griffons.
Pendant que mes compagnons partaient chasser l'horreur, je suis resté à la taverne du coin pour me faire un peu de monnaie. Je me suis assis à une table de bonneteau (le truc avec les trois gobelets, je connaît pas l'orthographe). Face à moi, celui qui manipulait, un silphelin (j'en savait pas plus que ça) qui était en fait le créatuer de la compagnie, un illusionnite de cercle 8 (bien fort.) J'ai quand même réussi par une chance incroyable à me faire 154 pièces de cuivres. Le Mj m'a annoncé que, pri par le ju, mon perso avait décidé de tout miser d'un seul coup. J'ai encore gagné. Le silphelin m'a proposé de miser une somme que j'avais pas, 300 pièces de cuivre. La bestiole a mis ses talent d'illusionniste, rajoutant une bonne dizaine de gobelets, de bras pour les manipuler et autres. Bon, j'ai perdu. Comme paiement? esclavage pour dettes de jeu pendant 2 semaines et demi. En gros, réduit à attirer les clients en jouant les bouffons à clochettes sur une estrade.
Pendant ce temps, au manoir, la compagnie s'était débarassée sans moi de 8 raies-scorpions volantes de 4 mètres d'envergure.
Le silphelin a rameuté le troll boîteux et ses amis, pour m'interroger. Ils m'ont ramenés de force au chateau, et on s'est retrouvés piégés entre une horreur surpuissante (trop, en tout cas, pour 4 cercles 8 ) et 300 morts vivants.
Le reste de la compagie se débarrasse, toujours sans moi, d'une horreur, genre kraken, au prix de la vie des deux obsidiens. Ils ont été ressucités par un ami du troll boiteux, un Nain célébrissime.
On a fini par s'enfuir de là. Je suis volontairement passé sur le nombre de fois où Pollaris, ami du troll boiteux, m'a brisé magiquement le bras qui se tendait sournoisement vers l'or de mes compagnons. Je passe aussi sur les allusions concernant Naheulbeuk et autres choses provoquant multitude de fous rires.
Là, on va commencer un nouveau scénar', je vous tiendrais au courant des c*neries (délibérées) de mon perso.