Les CINIiens s'avancent dans la lande!

Le lac de Zblouf jouxtant la zone de la forêt de Schipack, les 4 elfes de la CINI (Compagnie des Idéalistes Nouvellement Importunés je rapelle) arrivèrent à la forêt de Schlipack. Plissava ne savait pas exactement se qu'il se passait, si c'était à cause d'amitiés corrompues ou de tensions ancestrales toujours vivaces, mais toujours est-il que personne n'avait utilisé l'appendice bucal servant à l'usage de l'ingestion comme de la parole depuis la veille au soir.
La nature environnante était de plus en plus touffue et les elfes avaient choisis unanimement et tacitement de ne pas suivre le trajet passant par le chemin de l'oubli. En parlant si peu, personne n'aurait pu se souvenir et s'aider l'un l'autre à ne pas oublier... La lumière reignant au milieu de la forêt était très diffuse, éparse par le feuillage dense qu'elle devait traverser avant d'atteindre le sol où rampaient racines et fougères plusieurs fois centenaires. Toutefois, d'autres préaucupations prévalaient. La zone pouvait être dangereuse et l'arc à la main, Plissava comptait bien ne pas se faire surprendre par un bête sauvage. Il entendait tout ce qui se passait autour, les roseaux d'un ruisseau voisin se pliant au gré du courant, le bruissement du vent dans les feuilles hautes, ou même pialler des oisillons affamés. Un râle aussi peut-être? Non... il ne savait pas. La belette semblait s'agiter, ses pupilles s'aggrandissant, et elle regardait fixement un vieux peuplier. La tension montait et le bruit -assourdissant pour un initié- de la nature s'estompa. Qu'y avait-t-il à percevoir?

La nuit était tombée depuis longtemps, et les nuages revenus avec la lune d'ivoire. Quelques cigales en avance sur la saison chantaient dans les fourrés, mais un lourd silence pesait sur le groupe. Plissava attendait désespérément une action spéciale de quelqu'un, ou même une seule onomatopée lui aurait suffit. Il incita ses compagnons à la parole, mais ils restèrent cois. L'intinct de Plissava revenait et s'insinuait en lui... Il lui sembait maintenant être dans un get-apens... ses amis en réalité n'étaient que des monstres attendant le moment propice pour sauter sur son dos... L'elfe noir se retrouna subitement et sortit doucement sa vorpal, il avait une lueur sanguinaire et de folie dans le regard, accentuée largement par la lumière dansante des flammes sur son visage. Ses yeux exorbités et son dos arqué, ainsi que ses jambes fléchies indiquaient qu'il allait vivement sauter sur ses amis si rien ne se passait... Un sifflement rauque sortit de sa bouche:

-Rrhssrhsrhsssrrrrhh....

Nirë marchait depuis des longues heures, observant les pauses réclamées par Plissava sans un commentaire. Pensées éphémères, regard comateux, l'elfe semblait percevoir ce qui se passait autour d'elle sans le comprendre tout à fait, comme si ce spectacle se déroulait sur une scène, lointaine, à lauqelle elle n'aurait accordé qu'un vague regard. Ses pensées, de plus en plus chaotique l'empéchait de prononcer la moindre phrase, et le silence qui recouvrait leur groupe de son épuisant manteau malsain devenait de plus en plus indispensable. NIrë ne pretait plus attention àa la scène se déroulant devant ses yeux, revoyait à l'infini la mort pourtant bien lointaine de son compagnon equestre.
Aucune larme ne parvenait à éprouver la douceur de ses joues et celles-ci, incapable de glisser vers le sol semblait s'accumuler dans son abdomen, lui coupant presque la respiration. Un souffle sacadé, pulsation régulière à la mélodie des bois qui habillait le silence sans l'oter, s'échappait de ses lèvres.
Alors que le temps et de lègères gouttes de pluie s'écoulait sur la frondaison de la foret que Nirë eut à peine la conscience de visiter, Plissava semblait dégager un agacement croissant. Les gouttes s'emplifièrent, et l'agacement de Plissava virra à la colère, de plus en plus profonde. Une lueur oubliée s'alluma dans son regard alors que Nirë planait, loin au dessus de la pluie et de la colère.
La nuit s'installa avec une pluie stridente, et Plissava prit une démarche plus sacadée plus feutrée. Nirë, toujours aveugle, ne réagit que lorsque l'épée vorpal geint en sortant de son étuit, prete à s'abattre sur elle. Nirë reprit immédiatement ses esprit. Son corps se jeta en avant, Tchii se faufila sous la garde de l'elfe noir, dague puissante mais dérisoire face à l'immensité de la vorpale, luisante et malveillante.
Terrifiée, aussi peu calme que Plissava, Nirë avait même oublié qui était l'elfe noir, tout ses sens en éveil, sa dague prete à agir, pour tuer l'ennemi qui la menaçait et donc la terrifiait, peut importait de qui il s'agissait.

Même sur ses gardes, Plissava était un être de réflexion. Nirë quand à elle, était égale à elle-même, instinctive et rapide. Ses réflexes prirent l'elfe noir au dépourvu, et celui-ci le réalisa quand il sentit une vive douleur à l'abdomen, là où Tchii était enfoncée jusqu'à la garde. Tombant à genoux suite à sa blessure, il se relâcha pourtant, ses traits anxieux et haineux retombant soudainement. Un vague sourire naquit même sur son visage apaisé, et il rangea lentement et fluidement sa vorpal dans son fourreau. Cette épée en aurait fair fuir plus d'un, mais Nirë, elle, savait. Plissava souria vaguement et s'écroula à terre, ses habits imbibés et tâchés du rouge de son sang coulant à flots. Tchii était une lame efficace, et ceux qui en avaient douté ne sauraient le remttre en doute s'ils devaient aujourd'hui parler. Le visage de Nirë s'était détendu croyait voir Plissava, et celle qu'il distinguait maintenant était l'être dont chaque instant il rêvait. Il ferma les yeux et s'envola bien loin...

[attention à partir d'ici je me trippe tout seul ^^]

L'elfe noir rêvait, il se souvenait, ou rêvait, il ne savait plus très bien... le lendemain, quand il se reveillera, tout sera vague:

Quand je ferme les yeux
Je nous vois marcahnt tous deux
Dans une ancienne forêt
Où tout n'est guère que beauté

La paix est en ces lieux
L'air tiède nous caresse
Et je sens ta présence
Si douce je suis heureux

Nous marchons en silence
Parmi les peuilles pourpres
Qui sous nos pas s'affaissent
Comme un tapis de velour

S'étalent les rayons
D'ambre et d'or du soleil
Dans les bois et le ciel
D'où une feuille doucement tombe

Les oiseaux cessent leur chant
Et comme bruit ne subsiste
Que la ronde des insectes
Qui tourne et rie doucement

Je hume ton parfum
Enivrant comme le vin
Mon bras se lie à toi
Je ferme les yeux, perçois...

Je te sens contre moi
Comme un voile de soie
Ephemère, irréelle
Âcre et si parfaite

(Elenwë+Mallzyk inactives. Aventure continue avec Nirë et Plissava, et tout membre motivé prié de se manifester)

Le sang giclant contre les doigts froids et pâles de Nirë, ornant ses mains de gants rouges sombres la fit revenir peu à peu à la surface de la compréhension. Toujours craintive, toujours inquiète, mais cpable de voir ce qui l'entourait et de comprendre. Lorsque l'elfe noir bascula sur le sol, Tchii resta entre ses doigts poisseux, et elle resta debout, un long moment, laissant la riaosn peu à peu venir à elle. Lorsque l'aube pointa à l'horizon, dissipant ses peurs, elle s'assit aux côtés de 'lelfe noir, et pansa maladroitement ses plaies.

[Plissava perd 110 points de vie pour le cou de dague. Nirë tente un jet de soin (méthode naturelle) elle possède 15 dans ce domaine. Un jet réussi permet de récupérer de tier des points de vie perdus, mais ils seront tout de suite reperdu en cas de combat dans les trois prochains jours, car il ne s'agit que de pansements.
Lancé de dé 20 : 10. Plissava récupère un tier de 110 arrondis au supérieur : 37 points de vie.]

Alors qu'une aube gris-rose enveloppait tous les arbres alentour, Nirë se leva, avec l'impression étrange d'etre envelopper d'une étoffe délicate, ses sens endormis, son cerveau au ralenti. Elle ramassa plusieurs plantes, pour soigner la plaie de Plissava.

[jet de soin par les plantes possible car les elfes sont dans la foret. Récupération de points de vie en fonction du lancé de dé. Nirë a 17 dans ce domaine (elfe sylvaine) : Lancé de dé 20 : 16. Résultat faible, Plissava récupère un quart des points de vie perdus arrondi à l'inférieur, soit 27 points de vie.]

Voyant que ses soins laissait une plaie immense dans le flanc de l'elfe noir, toujours agonisant, elle consentis à extirper de son sac son creuset d'argent et tout son matériel d'alchimiste. Elle dessina un pentacle sur le sol à la craie, déposa son creuset au centre, y lança quelques poudres disparates, et laissa le liquide mijoter, toujours réveuse.
Elle glissa ensuite le mélange entre les lèvres de l'elfe noir et attendit.

[Jet d'alchimie. Nirë possède 16. Lancé de dé 20. Récupération de la moitié des points de vie perdu en cas de réussite, perte de la moitié des points perdus en cas d'échec.
Lancé de dé 20........15 ! Yahaaaaa c'était juste, Plissava récupère 55 points de vie. Tous les points additionnés lui permette de récupérer les points d'avant l'attaque, sans els dépasser.]

Elle s'allongea ensuite aux cotés de l'elfe noir, attendant son réveil. Lorsqu'enfin les deux elfes daignèrent de lever, le soleil était loin au dessus d'eux, cachés sous son étoffe de nuage. Ils s'apperçurent que les deux elfes noires qui les accompagnaient avant disparu. En échangeant quelques mots, ils se mirent alors en route vers la suite de leur chemin.

- Tu crois que c'est encore loin...? Je me demande si... si on pourra y arriver seuls. Je veux dire, une quete à deux, ça aprait un peu maigre, non ?

[L'équipe est autorisée à quitter la zone]