Nirë Shampooing Illustre Membre d'Honneur
Nombre de messages : 607 Age : 33 Citoyen de : Valtordu Sexe du Perso : Féminin Date d'inscription : 16/06/2006
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| Sujet: [chasse] s'empoissonne, se soigne Mer 18 Oct - 14:12 | |
| Une fois sortie de l'infirmerie, Nire avait immédiatement la route du nord, afin d'aller chasser quelque peu dans la foret. Elle se sentait faible, et pensait qu'un peu de viande pourrait la fortifier quelque peu. Elle était également attristée par l'absence de Framboise. Arrivée à l'orée du Bois de Glandorn, à quelques kilomètres du donjon de Naheulbeuk, elle décida de se mettre à chasser sans plus attendre. Framboise la rejoindrait tot ou tard, et si elle chassait tout de suite, elle pourrait faire une longue promenade avec lui. Heuresement, elle n'avait pas laché ses affaires lors de sa "mort", et avait encore son arc. Elle était meme plutot chargée, puisqu'elle avait toujours celui de Loréliane, ainsi que son sac. Elle prépara son propre arc, ses flèches, eut un léger regard en arrière, avec le maigre espoir de voir un vague nuage de poussière à l'horizon. Enfin, elle pénétra dans le bois. Elle fut aussitot envahie par une odeur humide qu'elle affectionnait particulièrement. Une odeur de terre et de pluie, de feuilles morte, et de froid. Elle frissonna. Elle réalisa soudain pourquoi tous les paysans qu'elle avait croisés jusqu'ici avait été effrayés par sa vision. Sa tunique était en lambeaux, et le rouge de son sang était plus visible que le vert d'origine. La Guerrisseuse avait refermé ses blessures, mais ses plaies n'avaient pas été nettoyées, et du sang coagulé recouvrait sa peau à de nombreux endroits. Si on prenait en considération ses cernes, et sa peau blanche, elle ressemblait fortement à un mort vivant. Elle fouilla dans son sac, et y trouva uen tunique de rechange, d'un vert pomme éclatant. Elle s'enfonça ensuite plus profondément entre les arbres, la tunique à la main, et chercha un étang. Au bout d'une heure de marche, elle atteignit la fontaine elfique qu'elle avait déjà remarquée la dernière fois. Elle était toujours pleine de truite. Nire se désabilla, et plongea bruyament dans l'eau. Elle lava ses blessures, et frictionna ses cheveux avec une lotion mystérieuse, sortie d'un délicat flacon de verre, ou brillait l'emblème réputé de sa Famille. Sa peau redevenue blanche, son visage détendu par l'eau fraiche, et ses cheveux lavés et démélés, elle se sentit bien plus en forme. Elle revetit la tunique neuve, se chargea de son grand nombre de sac, des deux arcs, et repartit, abandonnant sa tunique déchirée. Son arc à la main, ses oreilles à l'aguet, ses pieds nus prirent le chemin du nord-est. Chaque bruit, chaque odeur était analysé par cette étrange elfe qui semblait presque mal alèse dans ce bois. Elle était sur le qui-vive, et de nombreuses flèches s'envolèrent inutilement vers des cibles imaginaires. Après une courte promenade, elle parvint à une clarière modeste, dont le centre était désigné d'une pierre de grande taille. Nire s'avança lentement jusqu'à celle-ci. Elle allait s'asseoir quelques minutes pour manger quelques peu, quand un bruissement de feuille se fit entendre. Doucement, tout en harmonie, elle glissa sa main sur son arc, rafermit sa prise sur la flèche déjà encochée. Avec toujours autant de précautions, elle releva son arme. Le murmure se rapprochait et s'emplifiait, accompagné du bruit innimitable d'ailes de grande envergures que l'on déploit. Enfin, Nire distingua la cause de ces bruits. Il s'agissait d'un volatile de grande taille, une perdrix peut-etre, bien que Nire n'est jamais été très attentive à retenir le nom des différentes races. Le moment était précieux. Encore quelques centimètres, et elle pourrait tirer. Elle agit avec plus de précautions que jamais, risquant à tout moment d'éveiller l'attention de l'oiseau. Enfin, elle atteignit la hauteur voulue. Elle décocha une flèche, mais son bras, entravé par la pierre qu'elle avait oubliée, dévia légérement, et sa flèche alla se planter dans le flanc de l'animal, trop loin du coeur. L'animal poussa un cri. A cet instant, Nire aurait encore eu el temps de décocher 2 ou 3 flèches avant que l'animal ne s'enfuit. Elle avait déjà encoché la flèche suivante, lorsqu'elle entendit un léger sifflement venant de sa droite. Lentement, elle se tourna. A sa droite, se tenait un immense serpent vert émeraude, magnifique et probablement dangeureux. A sa gauche, l'énorme pierre, édifice dérisoire et habitat de fortune de cette créature. Et entre les deux, Nire se tenait à un endroit fort peu stratégique. Le serpent était tout près, bien trop pour que Nire puisse se risquer à essayer de lancer une flèche. Ses pieds décidèrent seuls de la conduite à tenir. Ils se décalèrent sur le coté, sans que le cerveau de Nire n'est bien analysé la situation. Aussitot, plus rapide que la main de Nire allant vers son carquois, le serpent bondit, et mordit son mollet. Sous la douleur, Nire lacha son arc. De sa main droite, qui tenait encore une flèche, elle tenta de transpercer le serpent. Mais ses yeux, embués de larmes, lui mentirent sur la position de l'animal, et sa flèche se plenta dans la terre. Recroquevillée, envahie par une douleur fulgurante et aigue, elle usa ses dernières forces pour arracher la flèche de la terre. Abandonnant sa vision, elle suivit le son du serpent, qui passait à coté d'elle pour regagner sa tanière. Dans un grand souffle, elle planta sa flèche là où elle estimait que le serpent devait se trouver.
*je.....dois...prendre.....une antidote.....*
Ses pensées était brumeuses. Elle se vit se lever, fouiller dans son sac et boire uen antidote, en meme temps elle avait la sensation d'etre toujours roulée en boule, sur le sol. La douleur, au lieu de disparaitre peu à peu, emplifiait minute par minute. Affolée, Nire comprit que si elle ne faisait rien, elle ne survivrait pas. Mais elle était incapable de ne serait-ce que se relever. Tant bien que mal, elle tenta de frotter ses doigts entre eux, et de murmurer les paroles de guérison qui pourrait la sauver, au moins momentanément. Entre deux montée de douleur, elle articula les queques phrases, vite essouflée. Une grande lumière verte jallie, et la douleur envahie Nire à un stade encore plus élevé. Elle fut jetée à plat ventre sur le sol, blanchi fortement, puis peu à peu pu respirer plus calmement. la douleur était toujours là, comme un avertissement, mais elle était beaucoup aténuée, et Nire réussi à se lever. Elle se traina jusqu'à son sac, sortit un minuscule flacon de liquide ambré, un sachet d'une poudre violette et un baton d'encens de sa sacoche. Elle fouilla plus profondément, et en sortit un minuscule creuset. En contenant sa douleur, elle traça sur l'herbe de la clairière un pentacle alambiqué, à l'aide d'un morceau de craie. Elle s'assit en son centre, alluma de ses deux doigts un feu magique, posa le creuset dessus, y versa un peu de chaque ingrédient, ne sursautant pas quand el liquide paraissait imploser. Enfin, les volutes de fumée se disipèrent, et Nire pu verser le contenu du creuset dans un fin flacon de cristal. Elle avala ensuite les dernières gorgée qui restaient au fond du récipient. Des étincelles bleues apparurent autour d'elle, et son teint perdit un peu de sa paleur. Elle inscrivit sur l'étiquette du flacon "Antidote poison violents", et le rangea dans sa sacoche. Elle y remit le creuset, préalablement nettoyé, et sans prendre la peine d'effacer son pentacle, elle fit quelques pas vers les lieux de l'affrontement. Là, gisait le serpent, encore vivant, épinglé au sol tel un insecte. Nire eut un sourire franchement sadique. Elle prit son arc, et tira une autre flèche sur el serpent, le blessant davantage mais sans le tuer. Puis elle le regarda longuement soufrir devant ses yeux, une lueur joyeuse dans les yeux, une ébauche de sourire aux lèvres. Alors que le serpent ne bougeait presque plus, elle se souvint soudain de l'oiseau, touché mais non tué. Elle prit son arc, puis, laissant son sac dans la clairière, partie à sa recherche. Un sort de tracage lui apprit que l'oiseau, blessé, n'avait pu s'envoler. Elle suivit sa piste d'arbre en arbre, pour enfin retrouver l'oiseau, agonisant au pied d'un tronc. D'une flèche, elle l'acheva sans un mot. Elle prit l'oiseau dans ses bras, et courru jusqu'à la clairière, pour se défouler quelque peu. Là, elle retrouva le serpent, mort entre temps, qu'elle ajouta dans son sac, avec le volatile. Puis elle se remit en route, à la recherche d'un endroit ou dormir. | |
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