V Dernière quête pour le feignant Bohuslav

Fatenia était impatient de découvrir cette grotte. Cependant la peur était également présente dans son cœur pleins de doutes. Tous ces doutes qui ne le lâchaient pas : Pourquoi aimait il les nains ? Pourquoi détestait il les elfes ? Mais surtout, quel était son passé ? Tant d’incertitudes auxquelles s’ajoutaient des aventures périlleuses… Mais seules ces aventures permettraient de retrouver ce passé oublié, tel un trésor enfoui, traqué par de hordes de pirates. Un crachat, et voilà que l’esprit de l’elfe se reconcentrait sur la mission, qui était déjà assez périlleuse sans qu’on y rajoute l’absence de prudence…

Le désert des plaintes… Quel nom lugubre pour un lieu qui s’y collait bien. Triste, sombre, mort, le vent hurlait sa détresse et son envie de déménager. Cette ambiance assombrit le cœur de l’elfe, qui avait déjà tendance à sombrer du côté noir de la déprime depuis quelques temps… Un nouveau crachat vint rejoindre les feuilles mortes.

Restait encore à trouver cette maudite grotte. Pourquoi faut il toujours perdre des heures à trouver ce que l’on cherche ? Pourquoi n’y a-t-il pas des grands panneaux avec : Ici se trouve ce que vous cherchez. Mais non, au lieu de ça on est obligé de fouiller partout, de retourné tout le lieu pour finalement découvrir qu’au dernier endroit où l’on cherche se trouve ce que l’on désirait atteindre. À force de méthode et de persévérance, Fatenia arriva enfin devant l’inquiétante grotte qui bravait les plaintes du vent et du sol.

Que faire maintenant ? Se mettre à l’entrée en hurlant et foncer dans le tas ? Hum hum, moyen. Non, il vaut mieux se remettre à réfléchir, pour changer… D’un côté la grotte qui semblait l’appeler, lui demandant de venir et de rentrer. De l’autre côté la conscience l’appelant à la prudence… À faire demi tour. Pas question de céder, que ce soit à l’un ou à l’autre. Ainsi donc l’elfe se rapprocha de la grotte, à couvert, par les côtés de manière à ne pas être repéré. Collé contre la paroi extérieure, il risqua un regard à l’intérieur de la grotte, pour pouvoir adopter la stratégie la plus efficace pour surprendre ce groupe d’assassin sanguinaire.

[jet de perception] sur 17... 5! Réussit!

Fatenia regarde à l'interieur de la grotte...

Il 'y a pas âme qui vive!

« Personne ? Mmmh, bizarre… Ils sont sans dote partis en mission… Du coup, que faire ? Graaah, là il y a encore plus besoin de réflexion, c’est insupportable, mais le temps manque, qui sait quand ils reviendront ? Mieux vaut éviter de se faire poignarder dans le dos, rentrer est sans doute le moins dangereux pour l’instant… »

Ainsi Fatenia s’aventura dans la grotte, en espérant y trouver deux trois choses intéressantes…Il fouilla ainsi les deux trois affaires qui traînaient sans rien y trouver. Ensuite il partit à la recherche d’une cavité où se fondre pour le retour des assassins, ce qui se révéla encore une fois une chose tout à fait inutile. Il jura plusieurs fois, et décida de jouer la carte de la folie… Il revint à l’entrée de la grotte, s’assit en tailleur, et attendit le retour du groupe recherché. Il préparait silencieusement le discours qu’il allait tenir… Tout se chamboulait, le plan se construisait, son imagination travaillait. Le seul hic était qu’il fallait que les assassins l’écoutent…

- Bonjour messieurs, je vous attendais…

réponse allant dans son sens : - Nous t’écoutons elfe

- J’aurais besoin de vos services… Vous serez bien entendu grassement payés… Je n’ai pas l’or sur moi, inutile de me sauter dessus. Il faut que vous alliez dans Waldorg et que vous tuiez les protecteurs du temple de Martinu, en m’apportant la girouette… Sur ce, je vous laisse, je vous retrouverai le moment venu…

Mmmh, plusieurs failles, d’abord il fallait se cacher sous un cape, ne pas être reconnu… Quelques minutes et ceci fut réglé. Autre faille : Mourront ils ? Mieux valait s’en assurer. Il faudrait rédiger une lettre pour le maire de Waldorg en le prévenant de l’assaut qui allait être donné. Dernière chose, le plus imprévisible, la réaction des assassins conviendrait elle ? Il le fallait, sinon il devrait avouer son échec au paladin, ou trouver autre choses… Oui, trouver autre chose serait beaucoup plus convenable… Maintenant, attendre…

[ Plusieurs questions : 1/ euh je l’ai quand le catalogue ?
2/ Je peux te demander de faire toute la réaction des assassins stp, si tu as le temps… Rédiger le dialogue quoi ^^
3/ Dois-je rédiger la lettre qui est destiné à Plissava ensuite ?
Pardon pour cette avalanche de questions, d’ailleurs je ne sais pas si elles sont toutes pertinentes, mais je n’aime pas rester dans le doute, aussi léger soit il :S )

[réponse aux questions (que tu fais très bien de poser!)

Le catalogue est dans le premier message posté dans le topic du bureau de Bohuslav.
Normalement je dois tout rédiger, mais le problème est que ces grottes sont un immense réseau souterrain, et que dedans ça grouille de monde. Il y a en plus de plus fortes chances que la prochaine personne entre plutôt qu'elle sorte, vu que rares sont les assassins de cette guilde à sortir le jour.
Tu n'as pas à rédiger de lettre, tu reviendras avec les oreilles ou mort sans les tiennes!

Juste une note: normallement tu ne dois pas dire que tu trouves la planque en un messag, ça doit faire l'objet de recherches encadrées pr le GM... Mais c'est pas ici ce qui est interressant donc j'ai laissé passé. Je vais apporter des rectifications à ton dernier message...]

Das ton premier message, tu disais jetter un coup d'oeil à l'interieur. Celà te permet de voir qu'il n'y a paersonne, mais ne te permet pas de connaître la configuration des lieux.
Donc, on va dire que tu ne fais pas tout ce que tu fais, et que tu entres simpement et fouille ce qui est à disposition.

Fatenia entre dans la grotte. Il y reigne une athmosphre fraîche et agréable quand on venait de cuire des heures dans l'aride désert des plaintes. L'elfe noir s'avança dans la pénombre, vaguement illuminée par quelques torches, et constata que la roche brute cédait la place à un couloir, qui une dizaine de mètre plus loin, plongeait dans les profondeurs de la guilde.

Pas un bruit ne filtrait, hormis celui du vent, une faible brise qui tentait de réchauffer l'interrieur de la crypte.

[Oups, j’ai fait pleins de bêtises :’(
Bon je fais la suite en laissant mon message, j’aime pas détruire des textes… Merci de tes éclaircissements ! ]

Le couloir n’était pas très long… Mais qui avait il au fond…

« Heureusement qu’être elfe permettait de voir dans le noir, sinon ça serait vraiment mission impossible… Ça a ses avantages les yeux violets en fait ! »

Ainsi Fatenia rampa le long du couloir qui continuait pour arriver jusque dans l’antre même de la guilde… Au fur et à mesure qu’il avançait, une sensations de gêne montait en lui. C’est pourquoi il redoubla de prudence et fit très attention de ne pas tomber nez à nez avec un de ces assassins sanguinaires… Le couloir s’élargit, l’elfe se releva et se plaqua contre la paroi, grelottant. Tout en avançant très lentement, il tenta de distinguer si des hommes se trouvait dans la salle qui se trouvait devant lui, et surtout combien ils étaient.


[J’ai peur de m’être encore raté :s, c’est bon là ? Je fais pas trop long, j'ai pas assez de liberté pour mettre des détails vu que je ne connais pas le lieu.. Enfin je suis ouvert à toute critique, je me sens légèrement perdu...]

[en quête, sauf si y'a torture interne (qui a dit Plissava XD) les messages sont bien moins longs que les RP de chasse, vu qu tu ne peux faire qu'une seule action par message (sauf revenir en arrière si la voie est libre) Ici tu fais bien, tu n'as pas besoin de t'avancer plus et ne pas agir est très mauvais. Au pire, si tu fais quelque chose de pas prévu ou alors j'adapte le scénario, ou alors je reprnds ton message en amont. Si ton RP est bon, ça pose pas de problèmes ]

Tu avances, et [tentes un jet de perception]. 9! Joli!

Dans le couloir, il n'y a rien de suspect, ni piège, ni rien. C'est un beau couloir taillé géométriquement dans la roche, avec une perfection des angles inouïe, mais rien qui vienne étoffer la nudité du sol et des murs, exeptés quelques grains de sable assez courageux pour venir ici. Pas une âme qui vive. Puis, tu arrives à l'escalier descendant. En bas, il y a une porte. [j'anticipe ton jet de perception]
19! Aïe! Loupé! Tu ne vois rien de suspect, mais constates que la porte est dotée d'une poignée et d'une serrure.

[tu ne sais pas que tu a raté ton jet de perception. En fait, quand tu en fais, ton personnge ne le sait même pas! Il est juste "attentif" à son environnement.]

[ Donc je n'ai pas le droit de regarder par le trou de la serrure ? ]

Fatenia resta planté devant la porte, bêtement... Il ne savait que faire, il colla son oreille contre la porte, inspecta les recoins de la porte et le mécanisme de la serrure... Mieux valait savoir si c'était piégé...

[ Je sais encore pas si j'ai le droit , vu que mon dernier jet de perception était raté...]

Tu as le droit de relancer un dé autant de fois que tu le souhaites dans la mesure où c'est vraissemblable (ben oui, dans la mesure où tu rates et que tu croies qu'il n'y a rien à entendre, tu vas pas réécouter le silence!)
Mais là tu t'es apporché, les conditions sont différentes. Si tu n'as rien entendu au début, tu peux te dire que cette fois tu as tes chances.

[jet de perception] 20! Horriblement raté!

Côté bruit, c'est la rdio sur une mauvaise fréquence, des bruits sans quu ni tête, comme des parasites.

Pour la serrure c'est un autre jet... Tu as 8 en serrurrerie.

6! Réussi! Et pourtant, tu ne vois rien d'étrange ou de dangeureux. Sans doute qu'il n'y a rien.

Fatenia était confiant pour la porte, mais pas pour ce qu'il y avait derrière... Sans doute y trouverai t il les assassins recherchés, mais dans quel état ? Enervés ?Endormis ? Bourrés ?
Qui pouvait le savoir...
La décision fur prise il fallait de toute manière agir, l'elfe appuya tout doucement sur le poignée pour faire pivoter la porte, lentement il la fit rouler sur ses gonds, pour ne laisser qu'un petit interstice par lequel regarder, pour pouvoir localiser les cibles...

[Je crois que je commence à saisir... Sauf que je considère qu'il n'y a pas de piège... C'est une erreur non ? ]

[oui tu comprends, c'est ça... Et considérer qu'il n'y a pas de piège est assez normal ici: rien à fouiller [donc pas de clef] et pas de voleur dans le groupe. Et de toutes façons je vais pas balancer un claptor de Mazrok à un étudiant, si?]

La porte grince un peu et s'ouvre sans opposer de résistance. tu tombes sur un grand vestibule; trois portes sont au choix : à droite, à gauche et tout droit. tu entends beaucoup de bruit tout droit, des voix, des bruits de raclement... des deux autres côtés pas grand chose, c'est vrai.

Dans le vestibule il y a deux grandes penderies où sont accrochés des uniformes d'assassins (vêtements de cuir, bottines, gants et cape noire avec large capuche) et des armes d'assassin (arcs noirs, coutelas courbe, dagues courbes aussi). Il y a une profusion de richesse: des tentures, des décorations de soie, d'or, des tapis et des coussins... Un luxe affiché, synonyme de puissance et d'influence, mais aussi de débauche.

Des uniformes ? Voila qui étais de bonne augure... Fatenia enfila rapidement des vêtements, au moins de loin on ne le reconnaitrais pas comme un étranger...

Une fois les affaires sur lui, l'elfe se redressa fièrement et se dirigea vers la porte du milieu, avec un peu de chance ils seraient tous saouls...Sinon il faudrait essayer celle des côtés, peut être étais ce une possibilité d'attaque surprise.

Il colla sa tête contre la porte pour connaitre l'état actuel des assassins, bourrés ou enragés ?

[ j'ai mis du temps, mais j'ai perdu ma connexion depuis le 30 au soir... c'était assez inattendu :s ]

[et moi j'ai mis du temps avant de capter où était ta réponse, assez peu inatendu]

Tu te vêtis donc d'un uniforme mais ne touche pas aux armes... Hum... pourquoi pas? En rabattant ta capuche noire et grande personne ne peut distinguer ton visage. L'uniforme que tu choisis est à ta taille, et rien de spécial ne se passe dans la salle. En collant ton oreille contre la porte (du milieu je suppose), tu entends des exploits narrés bruyamment, des bruits de raclement qui s'avèrent être des chaises, le tintement des couverts aussi... Il y a une grande serrure sur la porte, par laquelle passe une étrange odeur, un doux fumet mêlé à une sorte de charogne putréfiée...

Fatenia prit un coutelas et choisit la prudence. Il emprunta donc la porte de droite en espérant y trouver des assassins qui dorment, ou alors qui soient blessés.
Avant de rentrer, il écouta...

HRP : edit suite au précédent mot de plissava ,-)

[tu dois préciser quelle arme tu prends...]

Aucun bruit.

Fatenia ouvrit la porte en espérant trouver ce qu'il cherchait, priant comme un petit enfant la veille d'une surprise.

Verry well... un coutelas, un!

Tu ne peux pas ouvrir la porte comme ça: elle est peut-être fermée à clef, il y a peut-être un piège dessus...

La porte est dotée d'une poignée et d'une serrure. Quand tu dis que tu l'ouvres (après avoir lu le tuto sur les portes, bien sûr) tu dois décrire si tu tires ou pousses, si tu tournes la poignée ou essaie de crocheter la serrure...

Fatenia , après réflexion, décida de ne pas se jeter la gueule ouverte dans la salle et observa la porte, il observa ensuite la serrure et la manière dont la porté était encastré...

[ donc là : je lit, j'observe si je dois pousser ou tirer, et si c'est piéger, non ? ]

Quand tu l'observes, rien d'étrange ne te surprend.

La serrure... [jet] ne te semble pas piégée, elle est grise, et les gonds son sur ta gauche.


Aucune lumière ne dépasse de la serrure.

Fatenia se résolut à pousser la porte qu'il observait, toujours avec en lui l'espoir d'y trouver quelque chose qui pourrait lui porter satisfaction...

Qu'allait il trouver ? Il ne le savait pas...

Tu pousses, tu pousses, mais rien ne se passe, eh patate!

[ Les gonds à gauche, ça s'ouvre en poussant ^^ ]

Fatenia se ravisa puis tira sur la porte, toujours en abaissant la poignée. Quand donc arriverai le moment fatidique de la révélation ?

[ Si y'a la serrure qui bloque, je suis censé le sentir non ? ]

Vi, mais la porte n'est pas transparente, donc si tu voies les gonds, c'est que de toutes façons il faut tirer! Les portes existent dans les 2 sens... poignées à droite et à gauche. Et s'il y avait eu un piège tu serais mort pour avoir tourné la poignée...

Alors... gentil gentil gentil...

Noir complet...

[perception] Réussi!

C'est visiblement une chambre... enfin, un dortoire! Il y a une trentaine de lits alignés, et un coffre au pied de chaque. Certains sont faits, d'autyres défaits (les lits) mais personne ne dort dedans.

Pour la patience, c'était trop dur, devoir attendre des assassins en se cachant n'étais pas la meilleure des solutions... Reste encore à visiter l'autre endroit... Graaah, on arrive jamais à rien du premier coup, c'est d'un pénible !

Fatenia sortit, puis se dirigea vers l'autre porte, celle à laquelle il ne s'était pas intéressé. Arrivée devant cette dernière, il procéda à l'examen habituel...

Quelques bruits en sortent, des grognements, des cris étouffés, c'est une grande porte avec une poignée et une serrure, les gonds sont invisibles, et le bruit venant de l'autre porte, la centrale, diminuent un peu, les voix se mettent à chanter à l'unisson très faux... assez pathétique par devers la porte, en fait.

[tu ne dois pas mettre examem habituel, mais préciser entre crochets tout ce que tu fais comme vérifications (ex: y a-t-il des gonds? une poignée?) et un RP plus grand te laisserait plus de liberté]

[ Pardon, tu as raison, je vas faire un pue plus d'efforts :S ]

N'osant s'aventurer dans la salle inconnue et troublé par le chant faux brisant ses oreilles, le jeune elfe hésita longuement. Longuement ? Pas tant que ça. Mais les minutes de reflexion restent toujours plus longues que la normale lorsque l'on est seul et en danger...

Que dire à part que le hasard se jouait de lui ? Une porte, puis l'autre. De l'autre à la troisième, de la troisième à l'une... Hésitation qui finirai par lui couter la vie si elle durait trop longtemps.

Tout semblait lui indiquer de rejoindre la première porte, mais tout n'était pas ce qu'il y avait de mieux... S'armant de courage, il tendit ses muscles, son bras se raidit, sa main attrapa la poignée, appuya dessus, et exerce une pression en poussant légèrement la porte.

[ Si ouverture validée... ]

Légèrement entrouverte, il passa la tête par la porte et embrassa la salle du regard pour y voir ce qui s'y trouvait... Un frisson lui parcourir l'échine au moment où le haut de son crâne franchit le seuil...