Otto arriva tôt dans la matinée, à pied, dans le bois de Glandorn, assez proche de Valtordu. Le soleil dardait des ses premiers rayons la rosée matinale, ce qui donnait l'impression que le sous-bois était recouvert d'une fine couche de poussière d'or. Respirant à plein poumons l'air frais du matin, Otto commença à rechercher le meilleur endroit pour s'installer.
Au bout d'une petite heure d'errance dans la forêt, Otto entendit le clapotement régulier d'un petit ruisseau qui devait couler un peu plus loin. Avant d'y arriver, il s'arretta près d'un buisson où il lui semblait avoir reperé l'entré d'un petit petit tunnel. Otto s'assit dans l'herbe et entamma de ses mains habiles la confection d'un collet à lapin, en espérant qu'aucune autre créature plus grosse ( ou plus méchante) n'aurait élu domicile dans ce terrier. Aprés une douzaine de minutes d'application, le piège était fin près. Il le posa doucement à la sortie du trou et le dissimula tant bien que mal.
Se relevant, il examina son travail accomplis,
**Oui.. cela devrait faire l'affaire, je viendrait le relever plus tard, quand je repasserait ici à la fin de ma journée de pêche...**
Reprenant son petit bonhomme de chemin, Otto se dirigea vers le cours d'eau qu'il avait reperé un peu plus tôt.
Arrivé près du ruisseau, il s'assit à nouveau, et sortit de son sac quelques bout de ficelles dont il se servit avec quelques jeunes branches d'osier qui poussaient ici pour confectionner un ligne de fond. L'ouvrage était un fil qui reliait les deux berges du cours d'eau, et qui laissait pendre un ameçon tout les huit pouces.
Le hobbit commença alors à gratter fébrilement la terre meuble de cet endroit avec ses mains. Il ne lui fallu pas très longtemps pour trouver quelques vers et asticots qu'il attacha tout le long de sa ligne de font, et il en garda un qu'il accrocha au bout d'un dernier ameçon qu'il tiendrait avec un fil à bout de bras, pour pêcher de façon "classique" en attendant de relever ses pièges en fin de journée.
Il se laissa tomber dans l'herbe au bord de l'eau, et laissant barboter ses pied, il lança son ameçon. Et il attendit... longtemps....il lui convenait parfaitement de rester à rien faire toute la journée...
Quand le soleil commença à décliner, il se releva, attrappa le sac où il avait mit les quelques petit poissons qu'il avait attrapé "à la main" (bien qu'il en ai mangé deux tout petits specimens pour son déjeuner...) et repartis pour relever ses deux pièges, exité à la pensée des prises qu'il aura fait....