De bon matin Plissava se leva
Prit son arc, ses flèche et les vérifia
Et partit, sa besace sous le bras
A la chasse qui l'attendait là-bas.
Du village tout dans l'obscurité
Il sortit sans bruit, ses pieds tel qu'ailés,
Puis traversa les plaines ondulées,
avant d'atteindre le désert cherché.
Les dunes eet le sable à perte de vue,
Le roc par le vent soufflant mis à nu,
Plissava, au départ fort résolu
Fléchit et se courba de plus en plus.
Il erra pendant de nombreuses heures,
Ses pieds foulant le sol, pleins de douleur
Voulurent se reposer à la demeure
Mais Plissava leur promit un malheur.
Lorsqu'il vit son gibier revint l'espoir,
Un monstre se donna à voir:
Larges oreilles, long nez, de sa mémoire
Nul n'en avait parlé dans les histoires.
Plissava se tapit tel un félin,
Attrappa son nouvel arc de sa main,
Le banda, tira la flèche, trait d'airain
Qui à la vie de l'animal mit fin.
L'animal chut de part en part percé
Une flèche dans la nuque fichée.
Plissava s'approcha pour découper,
Porter ce pachyderme et le peser.
Puis Plissava rentra, couvert de gloire,
Sous le soleil couchant, cet assomoir
Qui luit tant que n'est point venu le soir.
Surtouit n'oubliez jamais cette histoire!