concours... START!!!

Le velu était en train de traverser le tunnel quand:

FlOuWOuSCh
Haaaaaaaaaa, que ce passe t-il?? NASHIII, KIZUMIIIIIIIII!!!!!

Pendant un quart d'heure, le crado(d'anniversaire) fut dans une grande lumière. Il se demanda si il était dans le paradis des yétis. Mais il se dit que, malgré le fait qu'il était prêtre de Martinu, il ne serait jamais au paradis avec toutes les personnes qu'il a latté. Il finit par découvrir (par je ne sais quelle moyen) que cette téléportation était divinationnellle euh... divine c'était Martinu qui l'avait transporter dans l'espace.
Bigyéti, tu as trouvé le moyen d'oublier le concours de groupe?!?
Je heu... nan... pas du touuut... je ne pensais qu'à ça...
Tu te fous de moi????
Je... non! excusez moi, j'avais un problème de tunnel, et...
Tu n'as pas à te justifier, ce n'est pas trop grave!
Mais, où suis-je?
Je te laisse la surprise, mais tu risques de vite reconnaitre où tu es!
Hein?
A la prochaine!

Il était enfin sur le terre ferme. Enfin, ferme... façon de parler. Il était sur un marécage. Il dit des mots innommables sur la propreté de ses poils de patounes qui était déjà douteuse. Il se posa sur un rocher et dit de sa douce et délicate voix (heu... j'enchaine!):

Rhaaaa, ça m'énèeerve!!! Il faut que je m'en occupe rapidement pour retourner à la grotte!!!
Mais tu es un espion des hommes cochons-d'inde!!!
Mais c'est qui eux, et toi, t'es qui encore?
Je suis le meilleur guerrier des hommes poireaux, ça parait logique! Et c'est à moi de poser les questions! Que voulais tu nous voler comme technologie, hein?
Que quoiquoi?
Tu ne peux pas nier!
Mais si!
Quelle est ta preuve?
C'est... que que KArakuhjsdfhkg!!!
Ce n'est pas une preuve, tout les espions disent ça! Et je ne comprend jamais ce qu'ils veulent dire!
Comprend ça!
BAM

Et c'est ainsi que le velu donna un passe pour le paradis potager des hommes poireaux. Fatigué de ses actes, le dégueu s'endormit sur la pierre sans la moindre honte de se vautrer à 2 mètres de la compote de poireau.

[hrpg: Plissava, Nédésia, à vous de jouer!]

Nedesia était en stress intense, dans ses mines naines, elle cherchait à tout prix
* UNE PUTAIN DE CLEF QUI POURRAIT OUVRIR CETTE FOUTUE PORTE ! *
mais à part voir les fesses du dragon, il n'y avait pas grand chose d'autre.
Soudain, un quelque chose de brillant attira son attention, elle plissa les yeux pour voir ce que c'est puis...
Elle entendit la voix de sa grand tante. Cette vieille pie marmonnait:
- Tu n'as pas vu grand chose dans la vie, il est temps que tu affrontes la peuuuuur mon enfant !
- La peur, mais quelle peur ? Je n'ai peur de...
- Tais toi ! Souviens toi de la soupe que tu ne voulais pas manger ! Souviens toi de ma potée qui te faisait vomir tripes et boyaux !
- Mais elle était dégelasse ta potée ! Tu y mettais du rutabaga ou je ne sais quoi, et des bottes de radis en purée ! C'était IMMONDE !
La vieille ricana, puis Nedesia se sentit tomber.
* C'est quoi l'arnaque ? Elle veut me faire connaître la peur, mais qu'est-ce qui fait plus peur que des fesses de dragon, une porte sans poignée qui s'ouvre pas ? *
Nedesia n'était pas vraiment surprise de ce qui lui arrivait, même si c'était un peu étrange. Mais sa tante, avant de vivre dans une cabane de bambous, était une magicienne puissante.
* Mais elle est pas morte c'tte vieille conne ? *
Une sale indigestion lui avait fait perdre tous ces pouvoirs, d'après ce que se rappelait Nedesia.
Après que sa grand tante l'eut chassée de la cabane familiale, Nedesia n'avait plus entendu parler de potée, légumineuse en tout genre.
Quelle paix.

Voilà que maintenant elle tombait, laissant sa momie devant la porte.
* La pauvre, j'espère qu'elle saura se débrouiller sans moi *
Nedesia ne distinguait pas grand chose, mais au bout d'un moment, elle atterrit brutalement sur l'herbe.
Elle posa ses mains par terre.
- Beuaaaaark !
Il y avait de la compote de poireaux par terre…
* C’est ça, je dois manger ce truc immonde ? *
Nedesia tourna la tête à gauche, à droite, s’attendant presque à entrevoir la silhouette de sa grand tante.
Personne.
- Aaaaah c’est quoi ça !
Il y avait un gros tas de poils devant elle, et ça bougeait en plus, ça respirait…
C’était sûrement raté pour l’effet surprise, elle avait dû le réveiller avec son cri de pucelle aux abois.

[suite de ça qui s'il te plaît otto, devrait compter dans le concours aussi.]

Plissava (qui a le droit d'être ici car il a un cheval) relisait encore le mot de Nirë...

Il marchait cependant vers le nord, bien décidé à oublier. Rester pour Nirë. Prendre soin de soi pour elle, pour qu'elle me retrouve et que nous soyons heureux. Elle ne vivait plus sans moi, elle a besoin de moi... Elle ne l'admet pas, ou l'a oublié... elle a peut-être tout oublié. Nos aventures, nos errements, nos joies et peines... Elle me fait de la peine en partant sans savoir si elle est elle, mais je la comprends. Besoin. Nous sommes des êtres de besoin et de passion, pas des monstres de raison. Je ne vis que pour elle, et maintenant je sais qu'à son sens, elle m'est fidèle. Elle ne peut être soulagée et heureuse que dans ces deux bras qui pendent le long de mon corps... Et moi je marche. Tranquillement. Pour la trouver, pour la retrouver. Pour l'aimer. J'ai assez attendu pour encore la rêver une année. La rêver... Tu es un rêve, tu es mon rêve, tu es ma vie! Mon avenir et mon passé, tout ce que j'aime et que je hais... Tu es ce qui me fait avancer, me battre et me surpasser. Tu es mon coeur, ce qui vit et est vivace en moi. Mon espoir, ma vie, mon amour, tout, tout, tout!
Pourquoi?
Je t'aime. Toujours. Amour et toujours. On ne peut pas désunir ces mots. Quelle énergie qu'on y mette, leur puissance est plus forte que la haine de la vie de toutes les humanités. Il suffit d'aimer vraiment. De se donner, en entier, chaque instant.
"Toi seul ensoleille mon coeur! Je te veux pour l'éternité..."

Plissava marche tranquillement, d'un pas bref et mesuré. Il regarde en l'air, a la tête dans les nuages. Il les contemple, de son bastion pragmatique qu'est son corps. Son esprit vole, c'est un oiseau, grand rapace, qui va et vole ce qui et bon, et le redonne en encore meilleur. L'elfe noir est fatigué, émacié, squelettique, habillé en haillons, pâle et heureux.

Les marais dégagent une odeur nauséabonde, mais l'elfe noir ne la sent pas.
Un rongeur dévore les restes putréfiés d'une charogne, mais l'elfe noir ne le voit pas.
Des corbeaux rôte à l'affut de chair et de souffrance, croassants, mais l'elfe noir ne les entends pas.
Deux humanoïdes (ou associés) vivent un moment angoissant tout près mais Plissava ne les sens pas.

Un grand flash lumineux, mais tête en l'air, Plissava ne voit rien. Il est loin, très loin, à des milliers d'années lumières de tout cela.

**SPLACH**

Fallait pas regarder en l'air.

Le nez dans la mare d'eau croupie, Plissava sursaute et revient à la réalité.
Une odeur nauséabonde, des restes putréfiés dévorés, des corbeaux qui rôdent, de la peine ressentie par des êtres intelligents... [Je tiens à préciser que Plissava ne sait pas encore que c'est notamment du yéti qu'il s'agit, donc il croit encore à des créatures intelligentes.] Il doit tout réparer...

Il se relève, chasse le charognard, tire sur les corbeaux pour les disperser, se bouche le nez, et observe les deux humanoïdes...

L'espèce de machin poilu sursauta et demanda "t'es qui toi ?" ou un truc dans ce registre là...
Nedesia ouvrit grand les yeux et se présenta:
- Nedesia, apprentie mage. Ma tante veut me faire connaitre la peuuuuur en me faisant bouffer le machin, là... (elle montre la compote verdâtre) Et heuu vous, vous êtes ?
Elle restait à une certaine distance du velu, il fallait d'abord l'identifier... Ensuite elle aviserait.

Nedesia comprit seulement qu'il s'appelait... Ah zut.
Bref.
Elle ne comprit pas grand chose, sauf que ce personnage ne pouvait pas être violent envers les jeunes femmes égarées, son discours était tellement... incompréhensible.

Vers le milieu du monologue de ce type, elle s'endormit, la tête penchée sur les épaules et les lévres entrouvertes, pour éviter de respirer l'odeur de la compote...

Un gros SPLACH retentit, mais Nedesia restait dans son espèce de sommeil, l'esprit divaguant vers des contrées dont elle seule connaissait les limites.

**SPLACH**

Hein, quoi-Qu'est-ce-queque-QUOIQUOIIII? T'as entendu Nédésia.
GmHmmmm...?
Heu... rien du tout, je vais voire.

C'est comme ça que le velu prit le bras de son maire préféré; mais il ne le reconnaissait pas, en fait sa connexion neuronesque était incapable de heu... c'est un peu compliqué... je vais vous expliquer:
-D'abord, les informations du dehors n'ont que 90% de chance de passer par les nerfs.
-Sur le reste, 50% ne sont pas transmis au cerveau car elles ne parlent pas de bouffe, de baston et de trucs vitaux.
-Et 60% du reste est analysé par le cerveau.
-Avec le facteur "boue sur Plissava", on enlève 10% à chaque pourcentages; avec les facteur "tête dans le paté", on enlève 10% et avec le facteur "p'taiiiin, le daaale!!!" je divise par deux le dernier résultat.

Bref, c'était mal barré pour qu'il le reconnaisse

Son neurone comprit que Plissava était... un homme poireau:
HAa, j't'ai eu espèce d'homme poireau à deux ronds! Tu vas m'avouer qu'elle est le secret de ton peuple car le "meilleur" guerrier a éveillé ma curiosité; allez avoue!

- HAa, j't'ai eu espèce d'homme poireau à deux ronds! Tu vas m'avouer quel est le secret de ton peuple car le "meilleur" guerrier a éveillé ma curiosité; allez avoue!
Nedesia méditait toujours, quand le mot "secret" lui parvint au cerveau, elle sursauta.
- Un secret, où ça ?!?
Elle voyait le velu qui tenait un être tout boueux à bout de bras. A cette distance, elle ne pouvait voir s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme.
Elle s'approcha donc doucement. La boue puante glissait en grosses gouttes du visage du nouveau personnage, retombant sur son torse. Nedesia observa un moment le glissement de la boue sur le visage sombre de la créature, releva un peu le regard.
* Mais dites moi que je rêve, mais DITES MOI QUE JE REVE !*
Le type que tenait fermement BigYéti ressemblait un peu trop au maire de la ville, ce maire bizarre, qui avait des gouttes de sang qui tombaient de son épée, ce maire bizarrement fagoté...
Nedesia, postée à côté du velu, balbutia, peu sûre d'elle:
- Pl... Monsieur le maire..?

HEIIIN????? PLISSAVAAA?!???
AAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!


Merde, euh... excusez m'sieur l'maire! Mon neurone à cafouillé... heu... jgueuzguz ça va à par ça?heu....

Après avoir tenté de laver un peu son maire préféré (en égalité avec Nirë^^') (en fait, super-dégueu avait encore plus étalé la boue). C'est ainsi que le velu se décrédibilisa définitivement face au maire.

Le velu était en train d'étaler la boue sur le maire de Waldorg, après avoir poussé un cri et demandé si ca allait.
Nedesia restait là, comme ça, sans rien faire, les bras le long du corps, pas encore tout à fait remise de sa récente méditation, la peur de sa grand tante surgissant avec un bol de soupe aux poireaux encore présente...
Elle regardait Plissava avec des yeux ronds, la tête légerement penchée sur le côté.
* Même sale, pas mal, vraiment pas mal... *

[Niaah!]

Un bras velu.

Quelque chose de pas agréable du tout.

Mais vraiment, quand je dis pas agréable du tout c'est un euphémisme. Un gros euphémisme.

Bref, quelque chose qui fait mal. Une grosse patte poilue qui lui attrape le bras et le tire.

Et puis, on le secoue, on secoue ce corps qui a froid et est rempli de boue.

Comment ne l'a-t-il pas vu arriver? Il regardait l'humaine... Une longue crinière rousse qui ondoyait au vent, une présence imposante et une prestance qui restait même en cas d'inconfort.

*aïe... Aïe, AÏE!! Ce corps c'est le mien, ce corps c'est moi! Mais arrêtez de me secouer monsieur, arrêtez, vous me faites mal!*

Je n'arrive pas à parler, je n'articule mot, et à peine un grognement sort de ma bouche. Nirë, Nirë, où es-tu? Tu ne me ferais pas mal toi! Tu es tendre et sauvage... Tu me tues ou me prends, mais ne fait rien entre!

"HAa, j't'ai eu espèce d'homme poireau à deux ronds! Tu vas m'avouer qu'elle est le secret de ton peuple car le "meilleur" guerrier a éveillé ma curiosité; allez avoue!"

*De quoi? Mais quelle est cette sinistre mascarade? Eh, pourquoi j'arrive pas à bouger?*

Mon corps est pétrifié, comme celui d'un animal prêt à bondir. Quelque chose de vaste en insoumis régente mon corps tant que je suis las de le faire... Instinct, calme, et fidélité... Amour sauvage et destruction immorale.

"- Pl... Monsieur le maire..?"

Qui ça, moi? Qu'est-ce que ça veut dire? Je suis un fauve à ce moment, je ne comprends guère ce que l'on me dit... Affreuse et amorale créature! Que j'aille donc croupir en enfer le temps que mon elfe me revienne! Je ne suis pas fait pour les hommes. Eux, ils vivent. Moi, je fantasme ma vie. Pour un idéal que je n'aurais jamais. Et je vis mes cauchemars, cruelles désillusions que chaque Nadir m'apporte!

"HEIIIN????? PLISSAVAAA?!???
AAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!

Merde, euh... excusez m'sieur l'maire! Mon neurone à cafouillé... heu... jgueuzguz ça va à par ça?heu.... "

Plissava? Mon échine se courbe, je me cabre et devant l'étreinte des autres qui se desserre je grimace et m'échappe par un coup d'épaule dans le bras du yéti. Je m'enfuis, loin, vers la deux chevaux mélancolique qu'à cassé le petit oiseau là où ces deux choses ne me trouverons pas. Mes jambes sont entraînées. Je cours et je leur échappe.

*Ne suis-pas ce Plissava?*

Une pensée me revient, peut-être que je suis humain encore un peu, après tout...

Je vois encore une tâche blanche et une orange, c'est le yéti et l'humaine que j'ai distancé il y a un instant. Je n'ai pas vu leurs visages... Peut-être des demis-elfes...

Je reste camouflé en les épiant... Je tente de me rapprocher, mais c'est ardu dans les dénudés marais. Ils sont debouts, vifs. Ils parlent, crient...

Je suis Plissava, et j'ai encore perdu Nirë. Vous allez tous me le payer.

Le maire Plissava était étrange, il bourra un coup d'épaule dans le yéti puis s'enfuit en courant comme s'il avait le diable à ses trousses. Il disparut du champ de vision de l'humaine, celle ci et Bigyéti criérent son nom à tue tête, pour qu'il revienne, qu'il... enfin, voilà quoi.
Nedesia observait les formes sombres dans la nuit, espérant qu'il reviendrait.
* Plissava...*
Elle se tourna vers le poilu et lui dit d'une voix angoissée:
- J'ai un peu peur pour lui, il semblait si désorienté tout à l'heure...
S'il glissait sur de la purée de poireaux ? si.. Si...

Le velu explora la forêt, tourna pendant trois heures en rond, pendant que Nedesia continuait d'observer fixement l'endroit où avait disparu le maire. Elle attendait, persuadée qu'il reviendrait. BigYéti ne lui demanda pas de l'aider, elle ne bougea donc pas, et resta plantée comme un piquet, les pieds dans la compote de poireaux. Quelle importance ? Elle avait completement oublié cette histoire de poireaux d'ailleurs, et sa grand tante qui voulait lui faire connaitre la peur. Elle ne pensait qu'à l'elfe qui avait disparu dans l'obscurité.
* Vraiment étrange, vraiment. *
Soudain un beuglement la sortit de sa rêverie.

Hein?? A L'AIIIDE, je me fais agresser par des hommes poireaux!!

Elle sursauta et comprit tout de suite que c'était le poilu qui était en mauvaise posture.
* Si seulement un type avec une épée pouvait venir m'aider, toute seule, qu'est-ce que je vais bien pouvoir inventer pour tirer le yéti de là ? *
Le fait d'avoir pensé à une épée lui rappella une certaine scène, mais elle la chassa d'un mouvement de tête.
* Il est parti, gourdasse, parti. Il va pas revenir, depuis le temps qu'on l'a vu... *

Elle courut en direction de la voix du velu qui meuglait à en faire trembler les feuilles des arbres.

Plissava était resté accroupi dans la boue et la vermine près de 3 heures. Il ne savait pas pourquoi ces deux individus le cherchait... Visiblement, à l'acharnement qu'ils avaient mis à le retrouver, ils voulaient au moins sa tête comme trophée à ramener à leurs aïeux.

Le temps était long, très long. Un soleil impropre, sale et gris descendait de l'horizon. Le temps noircissait sans devenir flamboyant de couleurs. Un gris sale, hâle maladif plein de parasites, couvrait déjà la terre. L'elfe noir ne bouge pas. Il a peur... il est toujours pétrifié de peine et d'effroi. C'est devenu maladif. Transi de froid, toujours, longtemps, une éternité, il attend. Quoi? Que les autres abandonnent leur recherche. Mais il ne les a pas vu depuis si longtemps... Combien de temps cela fait-il? D'habitude, chaque seconde est une lame aiguë et acérée qui lui perce le flanc. Il ne les sent pourtant plus... Les secondes qui passent lui ont fait tant mal que la déchirure de leur continuel écoulement est béante et infectée, trop pour les compter encore. C'est une élancement diffus et douloureux. Quelque chose d'ample et sans fin. Un amas qui tonne et résonne dans son crâne, un hymne obsédant, macabre, qui toujours, sans relâche, accroît un peu encore la douleur.

Mais cette douleur là est trop forte pour encore être comptée convenablement. Une minute? Une heure? Deux heures? Un mois? Un siècle? Qu'importe, tant que je n'ai pas plus mal! Si, une seconde est encore passée... Une lame dans les reins. Un mort sur terre au moins. Trois hommes qui souffrent et tant qui meurent. Et au milieu, je vis, avec une épée de Damoclès devant les yeux. Nous en avons tous une tant que notre temps est compté... Elle ne tombe jamais à côté. C'est un compte à rebours qui nous blesse toujours. J'ai mal! Arrêtez! Je suis transi, mes os craqueraient si je me relevais. Achevez-moi tout de suite! Tombe, corbeau de malheur, transperce mon coeur et ne me fait plus encore attendre Nirë! Je la haïssait tant je l'aimais... A moins que déjà je ne l'aimais plus du tout... Qu'en sais-je, ce n'est qu'un souvenir, et un souvenir comme tous les souvenirs, s'estompe avec les jours et les années... Je suis resté, et cette épée aussi. Si j'étais mort...
...
...
J'aurais dû mourir.
Un océan de douleur pour une mare de bonheur... Mais pourquoi suis-je encore là? Quiquonque passe avec moi un instant de vie meurt ensuite. Je suis le seul à être resté de tous ceux que je connais... Mais bref, ce n'est pas ça l'histoire.

Donc je mourrais de froid et ne pouvais plus bouger.

Soudain, un cri rompit le silence morbide de la plaine. Je sursautai, et poussai un énorme cri de douleur, croyant sentir les os de mon dos, gelés, se broyer d'eaux-même sous la poussée du redressement subit. Mon cri fut couvert par celui de la chose qui braillait, et étant pur instinct salvateur et fou, j'allai voir ce qui se passait, courbé et boitant un peu de mon dos détruit. A découvert, comme ça, juste pour voir, comme il ne faut jamais le faire.

Il était en fait question d'une boule de poil blanche, enfin, gris sale qui devait normalement être blanc, qui se faisait attaquer par des créatures étranges, ressemblant à des poireaux. Non, ce n'est pas possible, j'ai des hallucinations maintenant ou quoi? Des poireaux géants? Et pourquoi pas des endives et des steaks déjà découpés?!?
La chose velue ressemblait vaguement à quelque chose que l'elfe noir croyait déjà avoir vu. C'était peut-être une connaissance aimable... Il prit son arc et le banda, une flèche dessus. Les poireaux géants devaient vraiment être stupides pour ne pas l'avoir vu là, l'elfe noir, debout qui visait tremblant.

Le trait partit, droit dans les fanes du premier poireau, le plus proche de l'elfe.

*Une abomination de la nature pareille ne devrait pas exister...*

Le touché tomba tout de suite en arrière et gesticula un long moment avant de s'arrêter.


Mais l'elfe noir ne s'en souciait plus.

Il contemplait l'humaine derrière tout ça, qui, peut-être médusée, regardait la scène. La chevelure rousse... C'est elle qui veut ma peau!

Sans attendre son reste, Plissava prit les jambes à son cou, et se réfugia dans un arbre calciné par la terre acide, qui restait encore là, debout, solitaire, et proche de la scène. Dénudé, sans doute mort depuis longtemps, le végétal ne devait pas mesurer plus de 5 mètres. Pourtant, l'elfe noir s'y sentait bien, et se lova au creux d'une branche sèche pour mettre à l'aise son dos très incommodé.

Il était amusé maintenant, et bientôt comateux, il regardait un sourire au coin des lèvres ce qu'il se passait.

*Pourquoi fuir? Au fond, le monde est bon...*

Plissava avait déboulé avant que Nedesia ait pu faire le moindre geste. D'une flèche, il transperça l'homme poireau, tout droit sorti des cauchemars de la jeune humaine.
Elle n'en revenait pas de voir une telle créature, elle pensait que c'était sa grand tante qui l'avait invoquée, pour lui faire peur, à elle.
Lorsque l'homme poireau tomba, et que le Yéti se défoulait contre les autres légumes, elle se tourna vers l'elfe noir, pour le remercier. Mais elle n'arriva pas à articuler un seul mot. Elle se contenta de le fixer, simplement.
Il partit encore en courant, et se réfugia dans un arbre à moitié mort.
Il avait vraiment l'air étrange, égaré, comme s'il avait perdu une partie de lui même, comme si la moindre souffrance physique n'était rien comparé à ce qu'il ressentait. Les yeux voilés et la main tremblante bandant l'arc témoignaient parfaitement de l'état du maire de Waldorg.
Elle tendit la main avant qu'il ne s'enfuie, mais il ne la vit pas.
Elle baissa la tête.

- Et ben, c'était pas si dur en fait ! Ah, et merci pour la flèche!
- Une flèche, quelle flèche ? C'est Plissava, il a surgi de je-ne-sais-où et t'a sauvé...
Il a couru vers l'arbre, je crois qu'il y est monté...

Hein, de quoi? Plissava est revenu? Mais comment,... c'est à ce moment que super-velu-crado-dégueu vit Plissava dans son arbre Plissava, pourquoi vous planquez-vous là, on est pas dangereux! (euh... il aurait pas dut dire ça, surtout qu'il vient de latter 10 poireaux géants,... j'enchaîne) Si on voulait vraiment vous faire du mal vous n'auriez pas put vous échapper aussi facilement! (bouuu, le menteur!) Je sais que j'ai l'air d'un fou furieux et dangereux; mais je ne vous veux que du bien! S'il vous plaît, expliquez-moi pourquoi cette réaction, vous avez eu un problème? Je sais pas, moi! paroles basses à Nédésia Tu crois que c'est par rapport à la petite elfette au cheveux d'or dont son portrait est dans le bureau de Plissava, j'ai senti qu'il y attachait une énorme importance...

- Tu crois que c'est par rapport à la petite elfette au cheveux d'or dont son portrait est dans le bureau de Plissava, j'ai senti qu'il y attachait une énorme importance..
* Enormement d'importance... *
Il fallait qu'elle réponde quelque chose, et vite, mais le souci, c'est qu'elle ne savait que dire.
- Bah heuu, mais pourquoi tu parles de ça ? Je ne vois pas d'elfette, je ne vois que de la purée de poireaux, des poireaux géants, et un sale marécage. Elle se tourna en direction de l'arbre et poursuivit, assez bas. C'est sûr que s'il est amoureux, ça explique son air évaporé, mais je vois pas pourquoi il nous fuit comme ça... On est pas assez blonds pour lui c'est ça ?
Elle prit un air faussement vexé et poursuivit rapidement.
- S'il ne va pas bien, au lieu de se fourrer dans un arbre, il devrait venir avec nous, et s'il ne veut pas nous raconter sa vie qui a l'air si trépidante avec sa probable elfette, qu'il ne nous dise rien, mais qu'il... Elle s'embrouillait complètement dans ses explications. Elle lâcha rapidement dans un souffle Bref en fait faut pas qu'il reste tout seul là quoi... C'est mauvais pour l'esprit de ruminer en solitaire dans un arbre.
Elle poussa un léger coup de coude au velu.
- Alors t'en penses quoi toi ?

Le yéti lui parlait. Mais Plissava était trop loin pour comprendre ce qu'il disait. Une rumeur communiste en somme (oui, elle est rouge... bon d'accord, je vais me coucher.). L'elfe noir le regardait bizarrement. Il l'avait déjà vu quelque part. Oui, et pas avec les demis elfes. Hum... Mais qui était-ce donc? Un autre ennemi de la foi en Martinù? Peut-être... En tout cas, ce n'était pas un elfe... Une pilosité pareille!

Et l'autre aussi lui rappelait quelque chose. Oui, il avait déjà vu ce visage... Elle ne voulait pas sa peau en fait. C'était même sans doute une amie. Où l'avait-il vu...?

Les traits de l'humaine se tendirent un peu. déformés lentement... Plissava tourne un peu sa tête en dévisageant la sorcière. Ses yeux fixés contemplent ébahis ce visage se transformer en celui de Nirë.

L'elfe noir cligne des yeux. L'hallucination se termine, et les traits de Nedesia reprennent leur place. Plissava sourit, pour lui-même, mais n'importe qui aurait dit que c'était à la magicienne.

*Si j'y vois Nirë, c'est que je peux avoir confiance.*

*Et puis, je suis fou de toutes façons, alors si je meurs ça ne causera de tort à personne.*

Il descendit de l'arbre. Un gémissement lui échappa quand il atterrit, son dos protestant vivement. Il avança ensuite vers les deux individus, tâchant de se montrer aimable, et naturel. Il souriait même, mais ce n'était pas de raison ou de calcul, simplement de stupéfaction de voir qu'il y était allé.

*En fait elle est jolie cette fille...*

Alors t'en penses quoi toi ?
Je pense qu'il s'est fait plaquer et qu'il se sent tellement mal qu'il a un peu, euh... beaucoup débloqué du neurone, mais j'espère que je me trompe... Il revient, soyons diplomates.

Et c'est ainsi que Big' se présentat devant Plissava avec un air pas très convaincant... Convaicant de quoi? Mais qu'est-ce que ça peut te foutre, et t'es en train de massacrer mon RP, donc part loin ou je te latte; pfff, quel lourd!
Avant de m'être fait intérompre par cet ieubhseu (nouvel insulte, elle vient juste d'être envoyée au bureau des appellation contrôlées!); je voulais vous dire que le velu partit voir Plissava, qui venait juste de descendre, et le crado n'avait pas l'air rassuré:

J'ai eu peur, j'ai cru un moment que vous aviez complètement perdu la boule. seulement un moment? Nan, il avait encore peur que son maire l'attaque sans raison Excusez-moi d'avoir été un peu brusque... ouais, un peu... Mais c'était vraiment une raison pour s'enfuir sans que l'on comprenne pourquoi! Faut pas dire, crétin de velu Vous étes sûr que ça va?

Elle sentait le regard de l'elfe posé sur elle, et en fut étrangement gênée.
BigYeti parlait, mais elle n'écoutait pas vraiment.
Lorsqu'il descendit de l'arbre, une petite grimace de douleur se vit sur le visage de l'elfe, et Nedesia eut envie de courir vers lui et de lui demander si ca allait, et tout le reste.
Elle s'imagina un peu des truc pas clairs, que l'on ne répétera pas ici, pendant que le velu entammait un discours à Plissava.
- Vous êtes sur que ça va ?
Elle reprit contenance, et exprima son inquiétude, la verbalisa, puisqu'elle ne pouvait verbaliser le reste. D'ailleurs il ne valait mieux pas le verbaliser ce reste, et pas seulement parce-qu'il n'était pas verbalisable, mais aussi parce-que c'était... Ouais rien en fait.
Elle se pencha vers Plissava, le scruta rapidement et déclara tout bas:
- Monsieur, vous devriez passer la nuit avec nous, vous n'avez pas l'air d'aller bien. C'est dangereux ici je crois, vu la taille du poireau que vous avez abattu, au fait, heuu merci... On devrait se trouver un coin tranquille pour se poser, je ne sais pas, quelque chose à l'abri...

Une boule de poils grise et sale, et une humaine. Une pensée fratricide pour ces frères de vie.

L'espace d'un instant, une lueur fauve luit dans mes yeux, et puis, plus rien, le noir.

Je suis Plissava, elfe noir de niveau 4, maire de la ville de Waldorg, et ancien assassin. Détaché de mon passé, et surtout, de moi-même.

Mais qu'est-ce que je fais là? Je ne sentais plus aucune animosité envers ces deux créatures, ces deux frères de cette longue vie amorale et sans but. J'errais dans leur direction, comme j'étais perdu, perdu en moi, perdu en le monde, perdu pour le monde. Qui suis-je? Où suis-je? Qu'importe, tant que je vis et qu'ils crèvent!
...
Tuer? Les tuer? Boaf, ils n'ont pas l'air terribles... et puis, c'est abominable... j'ai juré de ne plus tuer... Mais la vie ne vaut rien, absolument rien. On les pleurera un jour, une vie, et plus jamais. Oubliés. Et moi de même, oublié, par les pages du temps et du destin. La vie est si courte... il faut donc bien en profiter, aimer à loisir, aimer et mourir! Aimer et en mourir... Elle, je pourrais l'aimer, pour un peu que je me force... Elle y croirait, et souffrirait de rencontrer Nirë...
Une Nirë que j'aime et qui m'aime et elle seule m'aime et me comprend. Tuerais pour el...

"J'ai eu peur, j'ai cru un moment que vous aviez complètement perdu la boule."

Ah, oui, c'est vrai, je suis Plissava, elfe noir de niveau 4, maire de la ville de Waldorg, et ancien assassin.

"Excusez-moi d'avoir été un peu brusque... Mais c'était vraiment une raison pour s'enfuir sans que l'on comprenne pourquoi! Vous êtes sûr que ça va?"

Eh, qu'est-ce qu'il dit? Mais de qui il parle? Fuir, moi? Jamais! Je ne suis qu'un pauvre hère en quête de conquêtes, héhé... Assassin, et qui les détrousse quand vient l'heure de se lever. Amoureux de la vie, et du sang coagulé!

-Je vais bien, oui, bien sûr que je vais bien! répondis-je avec agressivité à la requête du Yéti. Exaspérant. J'étais simplement en état de mort cérébrale.

- Monsieur, vous devriez passer la nuit avec nous, vous n'avez pas l'air d'aller bien. C'est dangereux ici je crois, vu la taille du poireau que vous avez abattu, au fait, heuu merci... On devrait se trouver un coin tranquille pour se poser, je ne sais pas, quelque chose à l'abri...

Qu'ont-ils tous avec cette question? Je vais bien, je suis juste un peu perdu dans mes pensées... mais, ils devraient savoir que ça arrive tout le temps aux gens amoureux*...
Et puis avec eux? Pourquoi? Je m'en fiche de vivre ou mourir, je veux juste... je ne sais pas... attendre la mort peut-être. Il faut simplement ne pas être trop fort. Pour ne pas survivre trop longtemps. Et puis je ne les connais sans doute pas, ils doivent ressembler à d'autres... Non, je survis très bien tout seul.

-En fait... Non. non, je peux survivre tout seul. J'ai un rendez-vous, et je ne voudrais pas le manquer. Simplement, je ne sais ni où ni quand il est. Je ne puis donc me permettre de perdre du temps en route. Je dois suivre mon chemin. [le lecteur averti se demandera ici si ledit rendez-vous est avec la Mort ou Nirë]

Je m'en irai seul sur les sentiers, mort dans les bras de Nirë qui portera pleurant mon cadavre. Quoique... ça m'étonnerait qu'elle pleure : je suis sûr qu'avec qui elle est, Nirë s'en fiche aussi. Sentant la paillasse et les hommes, elle devait s'amuser... Tiens, et puis...

Je plaisante, bien sûr! Je viendrais volontiers, charmante demoiselle... Je vous ai fait peur? Eh, bien , maintenant, vous voyez que je vais bien. Une nuit avec toi... [petit regard en coin...]

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*: la preuve, ce matin, avec ma douce à la piscine: j'oublie mon code de casier, puis j'oublie mon pull dans mon casier et mes chaussures devant l'entrée. Niahhh!!!

L'elfe répondit un peu à côté de la plaque à la proposition de Nedesia.

-En fait... Non. non, je peux survivre tout seul. J'ai un rendez-vous, et je ne voudrais pas le manquer. Simplement, je ne sais ni où ni quand il est. Je ne puis donc me permettre de perdre du temps en route. Je dois suivre mon chemin.
* Complétement détraqué le Plipli... Il doit être désespéré pour causer comme ça. Il va se suicider ou quoi ? Dommage, gaspiller de la bonne viande... *
Peu à peu que l'elfe noir parlait, Nedesia fronçait les sourcils, touchée par ses paroles, mais consciente qu'il était completement à l'ouest. Il parlait de rendez vous, rendez vous avec quoi ? Qui ? Ah oui, sa copine l'elfe, qui doit être en train de se chercher un nouveau shampoing, et non profiter de l'amour que le maire devait lui porter. Il avait l'air tellement passioné. Rare. Très rare. Ah, mais c'était un elfe, normal que Nedesia trouvait sa passion rare. Ce n'est pas les mâles humains qui allaient être dotés d'une passion quelconque. A part la passion pour sa poitrine, et encore... Ils préféraient les filles bien graisseuses de tous les côtés.
Avant que Nedesia ou le velu puisse répondre, l'elfe se reprit et changea completement son discours...

- Je plaisante, bien sûr! Je viendrais volontiers, charmante demoiselle... Je vous ai fait peur? Eh, bien , maintenant, vous voyez que je vais bien.
Dès qu'il avait prononcé le mot "charmante", Nedesia piqua un fard [à qui ?].
" Je vous ai fait peur"... (voix intérieure débile on) mais non mais pas du tout, non non non... Vous êtes là c'est fabuleux, venez près de... (voix intérieure débile off)
* Mais tais-toi toi ! Ah, si tu vas bien Pli, alors c'est bon, pas de souci, même si j'ai l'impression que tu mens un peu, mais bon... *
- Une nuit avec toi...
La dernière phrase du maire de Waldorg explosa comme une bombe dans l'esprit de Nedesia. Les avis étaient partagés.
* C'est court une nuit, y'a des tas de choses à faire, une nuit c'est pas assez, vous voulez pas rester plus longtemps ? Mais nooooon il se sert de toi comme amusement, te laisse pas faire gourdasse ! Phoque, il est devant moi, je devrais en profiter non ? Maiiiiiis non, tu vas trop le regretter après, tu vas croire que ca y est, tu as rencontré l'homme... pardon, l'elfe de ta vie, mais n'oublie pas que la grand tante était une elfe... *
C'est là qu'il lâcha le dernier truc qu'il fallait pas. Un petit sourire en coin.
* Il veut ma mort ou quoi ? Ou la sienne ? Il veut que je lui saute dessus ? C'est ça ? C'est caaa..? *
Même si dans la tête de l'humaine, c'était le bordel complet, rien de laissait paraître sur son visage, sinon qu'elle se mordait les lèvres assez sugestivement, mais rien d'autre ne se laissait entrevoir.
- Hum, monsieur... Quand vous parlez de votre compagnon de nuit, "toi", c'est lui (elle montra le velu) ou moi ?
* Mais SAUTES LUI DESSUS PAR BLOUTOS !
Non, je suis civilisée, moi, puis c'est plus marrant quand c'est les autres qui nous tombent dessus.... *